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Situé à Nancy – Maxéville notre centre est consacré au diagnostic et au traitement chirurgical des maladies du nez-sinus et des oreilles. Notre équipe est spécialisée dans la prise en charge mini-invasive et endoscopique.
DR BOULANGER NICOLAS - 03.83.97.27.01 - 132 Rue André Bisiaux 54320 Maxeville
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Pathologies du nez
Rhinite et sinusite
La rhinite est une pathologie inflammatoire des fosses nasales.
Le nez est formé de deux fosses nasales remplies d’air et tapissée d’une muqueuse.
L’inflammation de cette muqueuse est appelée «rhinite».
Une rhinite peut survenir à cause d’une infection virale, d’une allergie, d’un effet secondaire d’un médicament ect…
La rhinite allergique est très fréquente, vous trouverez ci dessous un lien qui vous explique cette maladie :
Cliquez ici pour voir la vidéo sur la rhinite allergique
Les causes possibles sont nombreuses et peuvent être liées à l’environnement dans lequel nous vivons (pollution, tabac, humidité, température).
Les fosses nasales communiquent avec des cavités remplies d’air creusées dans les os du visage, ces cavités annexées aux fosses nasales sont appelées «sinus».
Les sinus communiquent avec les fosses nasales par un orifice appelé «ostium».
Une « sinusite » est une pathologie inflammatoire des sinus.
Une rhinite peut engendrer une obstruction d’un ostium et se compliquer d’une sinusite, on parle alors de «rhinosinusite».
Polypose nasale
La polypose nasale est une sinusite chronique c’est à dire une inflammation persitante de la muqueuse des sinus. Lors de la polypose nasale, la muqueuse des sinus prend la forme de «grain de raisin» appelés polypes. Ces polypes sont inflammatoires non tumoraux.
La polypose nasale entraine un «nez bouché» appelé obstruction nasale ainsi qu’une baisse de l’odorat appelée hyposmie. Les polypes sont également responsables d’une importante sécrétion s’évacuant par l’avant du nez : rhinorrhée antérieure ou par «l’arrière gorge » rhinorrhée postérieure.
La polypose nasale peut entrainer une obstruction des sinus et provoquer des maux de tête : céphalées importantes ou même des surinfections bactériennes.
Il s’agit d’une maladie pouvant être associée à l’asthme, et les surinfections sinusiennes peuvent provoquer des crises d’asthme plus fréquentes.
Lorsque la polypose nasale est associée à l’asthme et à une intolerance à l’apirine on nomme la maladie : Syndrome de Widal. (Egalement appelée Triade de Samter aux USA )
Le traitement repose sur une corticothérapie par spray nasal, si ce traitement par spray ne suffit pas on peut alors discuter d’une intervention chirugicale par endoscopie des sinus.
Rhinoplastie
La rhinoplastie est une intervention chirurgicale permettant de changer la forme du nez et d’améliorer la respiration par le nez quand celui est obstrué.
Il s’agit d’une intervention ayant donc un but double : fonctionnel et esthétique.
Il existe deux type de rhinoplastie : par voie ouverte avec une petite cicatrice très peu visible et par voie fermée sans cicatrice visible.
La rhinoplastie par voie fermée peut être réalisée à l’aide d’endoscope afin de mieux visualiser la zone anatomique à modifier.
Lors d’une rhinoplastie, on peut modifier la forme du dos du nez mais aussi de la pointe tout en ayant pour objectif d’avoir un résultat le plus naturel possible et le plus adapté au visage.
Lors de la consultation, une étude précise de la forme du nez, à l’aide de photographies standardisées, est réalisée. Le chirurgien examine également la muqueuse nasale par endoscopie pour définir un planning chirurgical correspondant aux attentes du patient.
Chaque nez est différent, le but d’une rhinoplastie est d’obtenir un résultat adapté à la forme du visage, et naturel sans que l’on puisse reconnaître par la suite un nez opéré ou non.
La septoplastie est une intervention chirurgicale du septum nasal appelée « cloison du nez ».
Le septum sépare les deux fosses nasales l’une de l’autre.
Il peut arriver que la cloison, au cours de la croissance ou après un choc, se dévie d’un coté ou de l’autre et entraine une obstruction d’une fosse nasale.
La septoplastie est une intervention qui est réalisée par voie endoscopique, sans cicatrice visible, sur le visage.
Son but est de permettre une meilleure respiration par le nez en redressant la cloison qui était déviée.
Syndrome de Fernand Widal
Il s’agit de l’association d’une polypose nasale, d’un asthme et d’une intolérance à l ‘aspirine.
Il est important d’identifier ce syndrome car la prise en charge de la polypose doit être globale et s’associer à celle de l’asthme ainsi votre ORL prendra en charge cette pathologie en étroite relation avec le pneumologue et le médecin généraliste.
La polypose nasale peut engendrer une surinfection des sinus qui peut elle même favoriser la survenue d’une crise d’asthme.
Il est donc important de ne pas ignorer une polypose nasale chez un malade souffrant d’asthme.
Trouble de l'odorat
L’odorat est un sens permettant de reconnaître et identifier les substances odorantes de l’air.
Ce sens de l’odorat est permis par la présence de capteurs sensoriels présent au niveau de la fosse nasale (partie supérieure).
L’odorat peut donc être perturbé lorsqu’une pathologie touche les fosses nasales.
Lorsque l’odorat est diminué on parle d’hyposmie, une sinusite ou même une rhinite peut engendrer une hyposmie.
Lorsque l’odorat est absent, on parle d’anosmie, une polypose nasale peut engendrer une anosmie.
Lorqu’un malade perçoit des odeurs fétides alors que son entourage ne perçoit rien, on parle de cacosmie.
Une cacosmie peut se produire quand un pate dentaire a migrée dans un sinus situé au dessus des dents que l’on appelle sinus maxillaire. Ce corps étranger va entrainer une infection appelée aspergillome et entrainer une cacosmie.
Syndrome du nez vide
Le syndrome du nez vide est une pathologie entrainant une sensation d’obstruction nasale ressentie par le patient lorsque les cornets ont subis une résection trop importante.
Un cornet est une lamelle osseuse tapissée de muqueuse qui permet de créer une turbulence à l’air que l’on respire, il crée ainsi un « effet turbine ».
Les cornets participent à l’impression de respiration nasale, lorqu’ils sont totalement réséqués, la fosse nasale est vide, l’air passe mais le malade n’a plus la sensation de respirer.
Cette perte de sensation s’appelle le syndrome du nez vide ou empty nose syndrome en anglais.
La résection d’un cornet est une intervention qui s’appelle une turbinectomie.
Une turbinectomie doit toujours être partielle et laisser en place une partie suffisante de cornet pour créer cet « effet turbine ».
Lorsque les cornets participent à l’obstruction nasale, il peut être proposé un geste de turbinectomie partielle.
L’allergie est une réaction anormale du corps générée par le contact avec une substance étrangère à l’organisme.
Une substance étrangère à l’organisme responsable d’une réaction allergique est appelée allergène.
Cette rencontre entre le corps et un allergène peut se faire lors de la consommation d’aliments, on parle alors d’allergie alimentaire.
Cette rencontre peut également avoir lieu sur la peau et engendrer ce que l’on appelle une dermite allergique ou eczéma.
Cette rencontre peut également se faire lors de la respiration par le nez d’une substance présente dans l’air. La réaction allergique peut alors avoir lieu dans les poumons on parle d’asthme allergique mais aussi dans le nez on parle de rhinite allergique.
Une rhinite allergique entraine un nez bouché (obstruction nasale) alternant avec un nez qui coule (rhinorrhée antérieure). Des yeux qui pleurent (larmoiements) avec des salves d’éternuements et des démangeaisons sont souvent associés.
Les substances que l’on respire pouvant entrainer une rhinite allergique sont nombreuses, à l’extérieur comme dans nos maisons, les trois plus fréquentes sont :
- les acariens
- les animaux domestiques
- les pollens
Les acariens sont des micro-organismes présents dans la maison et plus spécialement dans le linge, la moquette, les peluches à leur contact, nous pouvons les respirer et développer une rhinite allergique.
Les animaux domestiques chien, chats… ont des poils qui dans l’air sont inhalés et peuvent entrainer une rhinite allergique.
Vous trouverez ci dessous un PLAN D'UNE MAISON pour situer les allergènes qui peuvent être présents dans votre habitat :
Il existe également des spécialistes appelés CONSEILLERS MEDICAUX EN ENVIRONNEMENTS INTERIEURS CMEI présents dans chaque région, proches de votre domicile pour vous permettre de vous aider dans l'EVICTION des ALLERGENES dans votre domicile.
Le CMEI évalue les sources d'allergènes, mais également les polluants chimiques, en effectuant une visite de toutes les pièces de la maison, prenant en compte toutes les données : chauffage, ventilation, revêtements (sols, murs, plafonds), mobilier, pour mesurer selon la pathologie :
- les polluants biologiques : acariens, moisissures, allergènes d'animaux, blattes, plantes…
- les polluants chimiques : composés organiques volatils (COV), formaldéhyde, NO2…
Il vous permet ainsi de vous aider dans la 1ère phase de traitement d'une allergie c'est à dire l'EVICTION DE L'ALLERGENE.
En effet, votre organisme réagit anormalement au contact de certaines substances, le fait d'éviter le plus possible ce contact permet de ne pas déclencher de réaction allergique.
Les principaux traitements ont une action complémentaires en DIMINUANT l'intensité de la réaction allergique, mais ils ne la stoppent pas.
Les pollens sont présents à l’extérieur dans la nature et varient selon les mois et les saisons, vous trouverez ci dessous un calendrier pollinique.
Pathologies de la gorge
Angines
Angine du latin "angina" qui signifie souffrance morale mais aussi douleur physique...
On parle d'angine de poitrine pour les pathologies cardiaques mais en ORL, l'angine (ou pharyngite) est une infection virale ou bactérienne d'une partie de la gorge appelée oropharynx.
L'angine entraîne une douleur de la gorge souvent associée à de la fièvre.
Cette douleur de la gorge est accentuée lorsqu'on avale des aliments, on parle d'odynophagie dans ce cas.
Il existe différents types d'angines de causes différentes.
La grande majorité des angines est d'origine virale et ne nécessite pas d'antibiotique.
Il existe un Test de Diagnostic Rapide (TDR) afin de différencier en quelques minutes une angine virale d'une angine bactérienne à streptocoques.
Quelques fois les angines peuvent se compliquer d'infections potentiellement graves de la sphère ORL tel que le phlegmon ou l'adénophlegmon qui nécessitent une hospitalisation pour un traitement par antiobiotique par perfusion.
Ronflement
Le ronflement est le bruit respiratoire que produit un dormeur. Il correspond à la vibration des tissus de la gorge pendant le sommeil (luette, voile du palais, base de langue).
Durant cette période de repos qu'est le sommeil, les tissus de la gorge sont extrêmement relâchés, la position couchée sur le dos entraîne une "chute" en arrière gorge de la langue et rend l'espace pour respirer plus étroit que durant la journée.
Le ronflement, en plus des sujets de moqueries, entraîne des micro-éveils source de fatigue durant la journée.
Le ronfleur ne se souvient pas de ses micro-éveils et sous-estime souvent ce phénomène.
Un bon moyen de l'alerter est de réaliser un enregistrement vidéo ou sonore.
Le centre ORL met à votre disposition un questionnaire afin de préciser vos troubles du sommeil, vous pouvez remplir ce document et nous le remettre le jour de votre consultation.
Le ronflement peut dans certains cas se compliquer du Syndrome d'Apnée du Sommeil (SAS) qu'il faut savoir dépister et diagnostiquer car il constitue un facteur de risque cardio-vasculaire.
Le diagnostic de syndrome d'apnée du sommeil repose sur l'enregistrement du nombre d'apnées durant la nuit lors d'un examen appelé polygraphie ventilatoire.
La polygraphie ventilatoire est un examen indolore, qui peut être réalisé au domicile grâce au prêt de l'appareil par votre médecin pneumologue ou ORL. Le centre ORL met à votre disposition des appareils d'enregistrement ainsi qu'une fiche explicative.
ll existe différents traitements pour stopper le ronflement et prévenir la survenue du Syndrome d'Apnée du Sommeil (SAS).
Notre équipe pourra vous expliquer la place de chacun d'entre eux en fonction de chaque patient.
Thyroïde
La thyroide est une glande située dans le cou, on peut la palper lorsqu'elle est le siège de déformations.
Une glande augmentée de volume est appelée goitre.
L'examen permettant de mesurer le volume de la glande thyroide est une échographie.
Cet examen est indolore, dure quelques minutes et est réalisé par votre radiologue.
La glande thyroide secrète des hormones, lorsque cette secrétion est anormalement élevée on parle d'hyperthyroidie, lorsqu'elle est anormalement basse on parle d'hypothyroidie.
Ce fonctionnement est mesuré à l'aide d'une prise de sang par les marqueurs appelés : TSH / T3 et T4 chez votre médecin biologiste.
Ainsi un bilan thyroïdien comprend souvent une échographie pour mesurer la taille de la glande et une prise de sang TSH/T3/T4 pour mesurer son fonctionnement.
La glande thyroïde peut être le siège de nodules.Ces nodules sont le plus souvent des adénomes c'est à dire des tumeurs bénignes, masi parfois ils peuvent être le siège d'une tumeur maligne ou cancer.
Un examen appelé ponction du nodule thyroïdien peut être pratiqué par votre endocrinologue dans le but d'étudier la présence de cellules suspectes. Cet examen nous apporte une information quant au caractère suspect ou non des cellules, l'examen de référence pour affirmer la présence de cellules cancéreuses est l'analyse anatomopathologique.
Cette analyse est pratiquée sur la glande thyroïde lorsque celle ci est enlevée chirurgicalement.
Il existe plusieures techniques chirurgicales afin de réaliser cette ablation de la glande appelée thyroïdectomie, en effet on peut extirper la glande à l'aide d'une cicatrice d'environ 4cm dans un pli du cou ou par voie endoscopique sans cicatrice visible au niveau du cou ou à l'aide d'un robot chirurgical.
Notre équipe du Centre ORL est bien entendu à votre disposition pour expliquer l'ensemble de ces techniques.
Dysphonie
La dysphonie est une modification de la voix. La voix est un son émis grâce à l'expulsion de l'air des poumons à travers le larynx où se situent les cordes vocales.
Le son émis par le larynx est ensuite modifié par résonance au niveau de la bouche et du nez, ainsi le son final sortant par la bouche est appelé la voix.
La voix se caractérise par son intensité, son timbre et sa hauteur, toute modification de ces paramètres entraine une dysphonie.
L'organe essentiel dans la production de la voix est le larynx. Il s'agit d'un boitier situé au fond de la gorge et muni de deux bandelettes appelées cordes vocales.
L'examen de référence pour évaluer une dysphonie est la laryngoscopie. Il s'agit d'un examen indolore de quelques minutes permettant de filmer les cordes vocales et ainsi d'étudier leur fonctionnement au repos et lorsqu'elles vibrent.
Votre ORL avec l'aide de votre orthophoniste peut vous permettre de prendre en charge votre dysphonie afin d'en identifier la cause et de vous orienter vers le traitement le plus adapté.
Dysphagie
La dysphagie est une gêne à la déglutition. Lorsque cette gêne est s'accompagne de douleur on parle d'odynophagie.
Il existe de nombreuses causes de dysphagie, le plus souvent ces causes sont bénignes mais quelques fois la dysphagie est un symptôme d'alerte pour des pathologies plus grave.
Une dysphagie doit faire l'objet d'un examen endoscopique du larynx et du pharynx à la recherche d'une anomalie pouvant expliquer ce symptôme.
Votre ORL est le spécialiste des dysphagies trouvant leurs origines au niveau de la gorge, et votre gastro-entérologue est le spécialiste des dysphagies liées à des pathologies de l'oesophage.
Votre équipe du centre ORL peut réaliser un examen endoscopique du larynx et du pharynx. Cet examen est indolore, dure quelques minutes et ne nécessite pas d'anesthésie générale.
Dyspnée
La dyspnée est une gêne à la respiration. Tout obstacle sur le passage de l'air de la bouche et du nez jusqu'aux poumons peut entraîner une dyspnée.
L'ensemble du trajet emprunté par l'air de la bouche et du nez jusqu'aux poumons se nomme les voies aériennes.
Lorsque la gêne a lieu pendant l'inspiration, on parle de dyspnée inspiratoire. Lorsque la gêne a lieu pendant l'expiration il s'agit d'une dyspnée expiratoire.
La dyspnée peut être liée à un obstacle au niveau du larynx et entraînera une dyspnée inspiratoire. Cette dyspnée devra faire l'objet d'une évaluation endoscopique par laryngoscopie.
Cet examen réalisé par votre ORL est indolore et ne nécessite pas d'anesthésie générale.
Lithiase des glandes salivaires
Une LITHIASE correspond à l'apparition dans un conduit de l'organisme d'une "pierre" appelée en médecine CALCUL.
Par exemple : lorsqu'un calcul se forme au niveau du conduit évacuant l'urine du corps humain, on parle de "calcul rénal".
EXPLICATIONS ET TRAITEMENTS D'UN CALCUL RENAL :
Tout autour de la bouche sont présentes des glandes fabricant la salive appelées "Glandes salivaires", une fois produite la salive est transportée vers la bouche dans un conduit appelé "canal salivaire".
Ainsi, lorsqu'un calcul se forme dans un canal salivaire on parle de LITHIASE SALIVAIRE.
Une LITHIASE SALIVAIRE peut être présente dans un canal salivaire et ne pas entraîner de symptôme car elle n'obstrue pas totalement l'écoulement de la salive dans le canal.
Par contre quand l'écoulement de la salive est bloqué par une LITHIASE SALIVAIRE OBSTRUCTIVE des douleurs et un gonflement de la GLANDE SALIVAIRE apparaissent de façon mécanique en amont du blocage.
Ces douleurs et gonflements se produisent généralement lorsque une grande quantité de salive est produite par la glande pendant un durée courte c'est à dire au cours des REPAS.
Le gonflement et la douleur engendrés par un tel blocage mécanique de la salive est appelé médicalement : HERNIE SALIVAIRE et COLIQUE SALIVAIRE.
Le traitement de ces LITHIASES SALIVAIRES est dans un premier temps MEDICAL à l'aide d'anti douleur et de médicament visant à fluidifier la salive pour lever le blocage.
En cas de persistance de la maladie un traitement ENDOSCOPIQUE pour retirer le calcul à l'aide d'une caméra peut être proposé.
Ce traitement ENDOSCOPIQUE MINI INVASIF se fait généralement en AMBULATOIRE au cours d'une courte hospitalisation la journée.
IMAGE D UN CALCUL (MASSE JAUNE) lors d'une ENDOSCOPIE SALIVAIRE =
Lorsque le calcul ne peut pas être retiré par voie MINI INVASIVE ENDOSCOPIQUE un traitement CHIRURGICAL d'ablation de la GLANDE SALIVAIRE peut être proposé.
Parotidite
La glande parotide est un organe secrétant de la salive, située à côté ("para") de l'oreille ("otos").
La parotidite est une INFLAMMATION ( suffixe "ite") de la glande parotide.
Cette inflammation peut être secondaire à :
- une infection virale ou bactérienne.
- une maladie inflammatoire générale du corps humain ( Sarcoïdose ; Syndrome de Gougerot Sjögren)
Les parotides surviennent classiquement aux âges extrêmes de la vie.
Chez l'enfant, en période péri pubertaire, les parotides infectieuses peuvent se répétées et peuvent nécessiter des antibiothérapies à répétitions.
Chez le vieillard, le parotide marque un état probable de déshydratation.
Le traitement de la parotidite infectieuse repose essentiellement sur l'association d'une antibiothérapie avec de médicaments antalgiques et sialogogues (favorisant la production de salive).
On peut en cas de parotidites répétées réaliser un traitement endoscopique des voies salivaires au cours d'une journée ambulatoire d'hospitalisation.
Paralysie faciale
La paralysie faciale correspond à l'absence de mouvement des muscles du visages.
Elle peut être due à une absence de commande électrique cérébrale : on parle de PARALYSIE FACIALE CENTRALE.
Elle peut aussi être liée à une atteinte du nerf facial : véritable "cable électrique" connectant le cerveau au muscles du visages.
Vous pouvez voir ci dessous le trajet de ce nerf : proche du cerveau forme des contours puis sous les muscles du visage se raméfie pour "alimenter en influx électrique" l'ensemble des muscles du visage :
Les muscles du visage sont très nombreux et se répartissent en petits "îltos" sous la peau comme vous pouvez le voir ci dessous :
Il existe de nombreuses causes aux paralysies faciales qui vont de l'atteinte du cerveau, par exemple après un accident vasculaire cérébrale à la lésion du nerf ou d'une de ses branches sous les muscles de la peau.
Il existe une cause fréquente de paralysie faciale périphérique que l'on appelle la PARALYSIE FACIALE PERIPHERIQUE A FRIGORE. Cette paralysie est due à une inflammation du nerf probablement d'origine virale. Son traitement repose sur la corticothérapie, son évolution est favorable dans la majorité des cas.
Vous pouvez voir ci dessous l'aspect du visage quand un malade souffre de paralyse faciale périphérique du côté droit :
Cette paralysie faciale périphérique droite peut être représentée sous forme d'un masque comme ci dessous :
Ainsi on peut voir qu'en cas de paralysie faciale périphérique tous les muscles du côté touché perdent leurs tonicité et s'affaissent entraînant une "chute" de la peau du visage.
Tumeur de la gorge
Les tumeurs de la gorge sont principalement dues à l'intoxication du tabac et/ou de l'alcool de façon prolongée dans le temps.
Ces deux toxiques peuvent provoquer des lésions cancéreuses au niveau de la gorge.
Les tumeurs de la gorge sont souvent diagnostiquées tardivement parce qu'elles n'entrainent pas de douleurs et n'inquiètent donc pas les patients.
Cependant les tumeurs de la gorge peuvent entraîner des symptômes tels que :
- Modification de la voix appelée DYPHONIE
- Difficultés à la déglutition appelée DYSPHAGIE
- Difficultés repsiratoires appelée DYSPNEE
Une perte d'appétit, un amaigrissement ou une fatigue anormale peuvent aussi être associés à une tumeur de la gorge.
Lorsque ces symptômes sont présents et qu'une lésion suspecte est visualisée au niveau de la gorge un examen sous anesthésie générales est souvent nécessaire pour réaliser un prélèvement de petite taille appelée BIOPSIE.
C'est l'analyse de la BIOPSIE qui permet de parler de tumeur bégnine ou maligne (cancer). Après le prélèvement, l'analyse dure environ une dizaine de jours et le patient est revu une fois les résultats obtenus.
Le traitement des lésions cancéreuses de la gorge est codifié et se discute au cours de réunion de concertation pluri disciplinaire (RCP) réunissant CHIRURGIENS, Radiothérapeutes et chimiothérapeutes.
Vous trouverez ci dessous le guide du patient victime de cancer de la gorge :
Guide du patient lors des traitements d'un cancer de la gorge
Panendoscopie
La Panendoscopie est un EXAMEN et non une OPERATION CHIRURGICALE qui a lieu sous anesthésie générale afin de visualiser la gorge (laryngoscopie) , l'oesophage (oesphagoscopie) et la trachée et les bronches (fibroscopie).
En cas de lésion suspecte, un prélèvement de petite taille est effectué (BIOPSIE) afin de réaliser une analyse pour connaitre la nature de la lésion.
La panendoscopie est effectuée au cours d'une courte hospitalisation ambulatoire et les résultats de l'analyse sont connus une dizaine de jours après les prélèvements et sont communiqués au cours d'une consultation avec votre praticien.
Pathologies de l'oreille
Baisse de l’audition
I. INTRODUCTION :
Anatomie de l’oreille
L’oreille se divise en 3 parties décrites de l’extérieur vers l’intérieur du crâne respectivement : oreille externe, oreille moyenne et oreille interne.
Chaque compartiment de l’oreille (externe, moyenne et interne) peut être responsable d’une perte de l’audition et selon le compartiment atteint, la surdité peut être de différent type :
• Surdité de transmission.
• Surdité de perception ou neurosensorielle.
• Surdité mixte (transmission et perception).
Niveaux de surdité
Le niveau de la surdité se défini selon l’intensité de perte auditive mesurée lors des tests auditifs appelé audiogrammes. Cette intensité de perte est exprimée en décibels (dB). Plus l’intensité sonore pour entendre est élevée, plus la surdité est importante. L’audition est considérée normale entre 0 et 20 dB d’intensité moyenne sur les fréquences 500, 1000 et 2000 Hz.
• Entre 20 et 40 dB on parle de surdité légère.
• Entre 40 et 70 dB de surdité moyenne.
• Entre 70 et 90 dB de surdité sévère.
• Entre 90 et 120 dB de surdité profonde.
En cas d’absence de perception sonore, la surdité est dite totale, on parle alors de cophose.
A chaque type de trouble auditif, il existe une réponse thérapeutique adaptée.
II. LES EXAMENS D'EVALUATION DE L'AUDITION
Il existe des examens subjectifs et des examens objectifs pour évaluer l’audition.
Les tests proposés nécessitent la participation du patient. C’est pour cela que ces tests sont dits subjectifs.
Acoumétrie Weber et Rinne
Elle permet une première évaluation du type de surdité avant un examen audiométrique plus approfondi.
Audiométrie tonale
Permet la recherche du seuil auditif. Ce test est le plus souvent pratiqué au casque dans une salle silencieuse avec l’aide d’un audiomètre qui permet de faire varier l’intensité du son. Deux types de casque sont utilisés :
• Un casque audio posé sur les oreilles qui permet de tester une oreille après l’autre et qui informe sur les seuils auditifs de l’oreille dans son ensemble. La courbe retrouvée est appelée conduction aérienne.
• Un vibrateur maintenu sur l’os derrière l’oreille par un serre-tête permet de tester une oreille après l’autre et informe sur les seuils auditifs de l’oreille interne. La courbe retrouvée est appelée conduction osseuse.
Audiométrie vocale
Ce test peut être pratiqué à partir de 2 ans et demi. Une liste de mots à deux syllabes adaptés à l’âge de l’enfant est émise via les haut-parleurs. L’enfant a pour consigne de répéter les mots entendus. Un mot correctement répété est donc un mot correctement entendu. Le 100% de répétition correcte de mots est recherché pour la plus faible intensité (entre 10 et 30 dB selon l’âge). Ce test est le plus fiable des tests subjectifs de l’audition.
Audiométrie comportementale
Elle est réservée aux jeunes enfants et nécessite une formation et du matériel très spécialisés.
Les tests objectifs ne nécessitent pas la participation du patient. Tout est automatisé à l’aide d’une machine spécialisée. Ces tests seront proposés en cas de refus de participation du patient (ex : enfant), afin de confirmer de manière formelle les seuils auditifs (ex : recherche d’une surdité suite à un accident du travail, surdité congénitale chez le nourrisson ...) ou afin de compléter l’évaluation subjective.
Impédancemétrie tympanométrie et réflexe stapédien
Ces examens sont faits à l’aide d’un tympanogramme. La tympanométrie permet de diagnostiquer un dysfonctionnement de la Trompe d’Eustache.Cet examen est obligatoire avant tout baptême de plongée. La recherche du réflexe stapédien permet de rechercher une fixation de la chaîne ossiculaire (ex : otospongiose) ou une paralysie du nerf du muscle de l’étrier (ex : paralysie faciale) responsables d’une gêne pour les bruits modérés appelée hyperacousie douloureuse.
Oto Emissions Acoustiques (OEA)
C’est la recherche des OEA permet de confirmer le bon fonctionnement des cellules sensorielles dans l’organe de l’audition. Cet examen est particulièrement adapté au dépistage de la surdité à la naissance et peut se faire à partir de 2 jours de vie. La présence des OEA confirme l’absence de surdité sévère. Par contre, l’absence des OEA nécessite de vérifier l’oreille externe et l’oreille moyenne pour éliminer tout obstacle à la bonne faisabilité de l’examen (ex : bouchon de cérumen, otite ...) et en cas de tympan normal nécessite de faire un autre test objectif : les Potentiels Evoqués Auditifs (PEA).
Potentiels Evoqués Auditifs (PEA)
Après stimulation de l’oreille interne par des sons haute-fréquence (3000 Hz) répétés à forte intensité, l’information sonore, qui se déplace de l’oreille interne vers le cerveau via le nerf auditif, est recueillie par des électrodes.
Cet examen peut être assimilé à un électro-encéphalogramme. Lorsque l’audition est normale, les ondes I, III et V doivent apparaître dans un délai correcte et avec une bonne amplitude. En diminuant l’intensité des stimulations sonores, seulement l’onde V est visible jusqu’à une intensité de 10 dB. C’est le seuil d’apparition de l’onde V qui permet de confirmer le niveau sonore le plus faible entendu par le patient. Ce seuil doit correspondre à celui retrouvés sur l’audiométrie tonale sur les fréquences 2000 et 3000 Hz.
III. CHIRURGIE
Dans la plupart des pathologies auditives dont l’origine est l’oreille moyenne ou le tympan, une solution chirurgicale est possible :
• Ossiculoplastie et microprothèses
• Otospongiose et fixation de la chaîne ossiculaire
• Otite séreuse
• Perforation et rétraction tympanique
Appareillage auditif externe
L’appareillage par une prothèse d’une ou des deux oreilles se décide après un bilan médical pratiqué par un médecin spécialiste ORL. Ce bilan permet de confirmer la présence d’une surdité. Selon la gêne occasionnée sur la vie sociale et/ou professionnelle et devant l’absence de possibilité de traitement médical ou chirurgical (ex : presbyacousie), un essai d’appareillage auditif peut être proposé par le spécialiste ORL. Cet essai se fera auprès de l’audioprothésiste choisi par le patient.
Implant cochléaire
Si une surdité de l’oreille interne importante des deux oreilles ne peut pas être compensée par un appareillage auditif bilatéral, on peut proposer la mise en place d’un implant de l’oreille interne (= implant cochléaire). Après bilan auprès d’une structure ORL spécialisée,l’indication et la pose de l’implant cochléaire sont décidées dans le service ORL du centre hospitalo-universitaire compétetent.
Implants d’oreille moyenne
Ces implants sont destinés aux patients présentant une surdité de l’oreille moyenne dont la chirurgie ou l’appareillage auditif ne permettent pas d’amélioration de l’audition. Ils permettent une meilleure amplification de la perception des sons en stimulant directement l’oreille interne saine (vis à ancrage osseux) ou directement la chaîne ossiculaire (stimulation électro-magnétique, stimulation piezo-électrique …). L’implant d’oreille moyenne sera choisi selon l’intensité et la cause de la surdité, par un chirurgien ORL. Ils peuvent être proposés aussi bien chez l’adulte que chez l’enfant.
Acouphènes
Un acouphène est un bruit subjectif, entendu "dans l’oreille" ou "dans la tête", sans aucun stimulus sonore extérieur. Le plus souvent, le patient est le seul à "entendre" son acouphène.
Il ne s’agit pas d’une hallucination auditive : des examens d’imagerie médicale sophistiquées permettent d’ "objectiver" l’acouphène.
Il peut être le symptôme d’une pathologie du système auditif, comme l’otospongiose, la maladie de Menière, le neurinome de l’acoustique, etc., ou bien être la séquelle d’un traumatisme sonore, d’une fracture de l’os contenant l’oreille. Il peut aussi se manifester en cas d’hypertension, d’hyperthyroïdie, etc.
Il arrive que la cause de l’acouphène ne soit pas retrouvée.
Environ 15% de la population soit presque 2 millions de personne en France qualifient leur acouphène d’"agressif", et 300.000 d’"intolérable". Le vécu de l’acouphène peut aller de la gêne occasionnelle jusqu’à la dépression.
En savoir plus : Association France Acouphènes
Perforation du tympan
Une perforation de la membrane du tympan est une ouverture anormale de la membrane du tympan.
Cela peut apparaître dans diverses situations :
- Choc direct par coton-tige
- Barotraumatisme lors d’une plongée sous marine ou lors d’un voyage en avion
- Otite moyenne aigue suppurative avec otorrhée
- Otite à répétition (cholesteatomes)
La présence d’une perforation tympanique peut favoriser une infection de l’oreille par contamination avec de l’eau.
Une perforation induit une légère surdité de transmission (environ 30dB) en raison du défaut de vibration du tympan causé par l’ouverture du tympan.
Vous pouvez voir ci dessous une perforation du tympan :
Une perforation peut se compliquer d’un cholesteatome en cas de passage de peau à travers l’ouverture vers l’oreille moyenne. La présence de cette « peau au mauvais endroit » peut entrainer des infections et des complications importantes telle que : surdité, paralysie faciale, vertige, méningite.
Cholesteatome
Le cholestéatome correspond à une inclusion de peau en dedans de la membrane tympanique, c’est à dire dans l’oreille moyenne qui est normalement dépourvue de peau.
Il s’agit de «peau au mauvais endroit».
Le cholesteatome fait souvent suite à des otites à répétées secondairement à un mauvais fonctionnement de la trompe d’Eustache responsable d’une poche de rétraction tympanique.
Le cholestéatome dans ce cas correspond à l’aboutissement de l’évolution d’une poche de rétraction instable.
D’autres causes moins fréquentes de cholestéatome existent : une perforation traumatique du tympan, une chirurgie de l’oreille moyenne (tympanoplastie par exemple).
Moins souvent, le cholestéatome peut être présent dès la naissance correspondant à un cholestéatome congénital.
La présence de cette peau au mauvais endroit est responsable de surinfection chronique de l’oreille pouvant entrainer des complications locales importantes : surdité, vertiges, paralysie faciale, méningite.
Otospongiose
L’otospongiose est une maladie d’un osselet de l’oreille moyenne appelé «Etrier».
Il s’agit d’une ossification anomale de la base de l’étrier appelé en «platine».
Cette ossification entraine une baisse d’audition car le son n’est pas transmis correctement de l’oreille moyenne vers l’oreille interne.
L’otospongiose prédomine chez la femme jeune et peut toucher plusieures personnes d’une même famille.
Elle se manifeste par une baisse d’audition progressive pouvant s’accompagner d’acouphènes.
Lorsque le diagnostic d’otospongiose est évoqué, trois solutions thérapeutiques existent : la surveillance, l’appareillage auditif et la chirurgie.
Vertiges
Le vertige est un trouble de l’équilibre caractérisé par une sensation de rotation des objets autour du patient.
L'organe de l'équilibre est situé dans l'oreille comme vous pouvez le voir dans cette vidéo ci dessous :
Vidéo sur l'équilibre Cliquez ici
Le terme médical de vertige n’a donc pas la même signification que l’expression « avoir le vertige» dans le langage courant.
Le vertige peut être causé par des maladies de l’oreille diagnostiquées par l’ORL ou par des maladies neurologiques prise en charge par un neurologue.
Il existe donc de nombreuses cause de vertige. Les vertiges les plus fréquents en ORL sont liés à des maladies de l’oreille interne.
On peut citer : le Vertige Paroxystique Positionnel Bénin (VPPB), la maladie de Ménière ou la névrite vestibulaire.
Le VPPB est causé par un déplacement de cristaux dans l’oreille interne.
La névrite vestibulaire survient souvent au décours d’une infection virale banale tel un rhume.
La maladie de ménière associe un vertige, des acouphènes et une baisse de l’audition sa cause exacte n’est pas encore élucidée.
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